IMAGES MENTALES & TICE


MEMBRES DU GROUPE IMENTICE :

M. Chevallier (michel.chevallier@ac-normandie.fr)

M. De Séegner, lycée Flaubert à Rouen
(jean-luc.de-seegner@ac-normandie.fr)

Mme Paisnel, professeur de mathématiques en détachement au sein de la région Normandie
(christelle.paisnel@ac-normandie.fr)

SOMMAIRE :

DESCRIPTIF ET ORIENTATION DES TRAVAUX DU GROUPE:

L’utilisation et l’intégration des TICE dans l’enseignement est au cœur des travaux de recherche de ce groupe. Après avoir longuement étudié les logiciels de géométrie dynamique (LGD) autour des images visuelles produites dont les travaux figurent dans la brochure « La magie de l’image », le groupe s’est aussi intéressé à l’usage des tableurs et des calculatrices.
Les recherches s’orientent aujourd’hui dans plusieurs directions à travers tous les outils numériques utilisés (LGD, tableurs, calculatrices, logiciels de calcul formel), les supports disponibles (écrans, tablettes, vidéos, ...) et la programmation (Scratch, Python) :

    • La place des TICE pour étudier une notion mathématique :
      Par exemples, quelle est la place de la calculatrice pour introduire les propriétés calculatoires de la racine carrée en seconde ? Introduire la notion de dérivée d’une fonction en première alors que la notion de limite n’est pratiquement plus enseignée à ce niveau devient de plus en plus délicat : de quelle manière un outil numérique pourrait-il nous aider dans cette tâche ?
      Autres exemples, quel rôle peuvent jouer les ressources numériques sur internet par exemple pour aborder une notion nouvelle comme l’inverse d’un nombre en quatrième ou le produit scalaire en première de spécialité ?
    • L’étude des décalages entre le langage informatique des outils et le langage mathématique :
      On constate régulièrement que les outils numériques utilisent des écritures et des fonctionnalités qui ne sont pas toujours semblables aux écritures mathématiques. Est-ce que cela produit des obstacles cognitifs ? Peut-on réduire ces décalages ? Peut-on s’en servir ?
    • La place de la prise en main des outils dans l’enseignement et le développement de stratégies outils pour résoudre des problèmes :
      Les programmes insistent fortement sur la résolution de problèmes avec notamment des stratégies outils. Cela implique nécessairement des temps de prise en main de ces nombreux outils et le développement de stratégies. Comment les intégrer à l’enseignement ?
    • La modélisation mathématique :
      La résolution de problèmes suppose assez souvent la modélisation de la situation. Quelle est sa place dans les programmes, dans l’activité de la classe, dans le problème étudié ? Est-elle implicite ou explicite ?
    • L'utilisation de la vidéo dans l'enseignement des mathématiques :
      Le numérique et ses technologies se développent dans notre société. Notre enseignement en mathématiques est obligé de tenir compte de ces évolutions. Quels rôles peuvent y jouer les vidéos ?  Sont-elles seulement des épisodes d'une série de cours déjà vus dont on ne connait pas le nombre de saisons ou bien ont-elles des vertues pédagogiques ? Comment et pourquoi doit-on les utiliser ?

Ces travaux s’appuient sur la recherche universitaire actuelle à la fois en didactique des mathématiques, en sciences de l’éducation et en communication : le groupe s’intéresse particulièrement aux recherches et aux publications de Michèle Artigue, de Jean-Baptiste Lagrange, de Daniel Peraya, d’André Tricot, de Marcel Lebrun ou de Michel Serres dont des éléments bibliographiques sont proposés dans un autre onglet du sommaire.

Depuis la réforme du collège de 2016, ce groupe s'est interressé à la programmation et à son utilisation dans les différents champs du cours de mathématiques au cycle 4 (voir l'onglet des ressources du sommaire sur ce sujet). Avec la réforme du lycée, le groupe poursuit ses recherches sur une transition entre Scratch et Python en s'appuyant notamment sur les travaux de Simon Modeste.

 

    Mis à jour le 29/05/2024